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Hector BUISSNEG

19 septembre 2013

Bibliothèque de l'Université - Louvain, Belgique

Tiers livre parle de la bilbiohtèque ici : http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article2670

Louvain-la-Neuve | notre voeu d’un livre indestructible 

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Louvain : Bibliothèque de l'Université. - Louvain : Nels, René Fonteyn ; 1919. - 14x9 cm

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Louvain : La Bibliothèque de l'Université. - Bruxelles : Edit. S.-D. ; S.d. - 14x9 cm

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Louvain : Bibliothèque de l'Université : Salle de lecture = Louvain : Library of the University : Reading room. - Louvain : Nels, Office tout Louvain ; S.d. - 15x9 cm

 

La bibliothèque universitaire* : Au cours de la première guerre mondiale, la bibliothèque de l’Université, installée à cette époque dans les Halles universitaires, fut détruite par le feu. Grâce aux fonds offerts par les Etats-Unis, la nouvelle Bibliothèque fut construite, en 1921, en style renaissance flamande d’après les plans de Whitney Warren. Des centaines de pierres munies d’inscriptions ont été incorporées dans le bâtiment, pour rappeler ces dons. La façade centrale est ornée de bustes de la reine Elisabeth, du roi Albert et du Prince Léopold.

 

La Bibliothèque possède plus de 3 millions de volumes.

"La bibliothèque de l'Université" sur Vacanceo.com

*Source : www.leuven.be

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15 mars 2012

Bibliothèque de l'U.T. - Charleroi, Belgique

 

 

cpbib

Université du Travail Paul Pastur : CHARLEROI : Bibliothèque. - Bruxelles : Nels, Ern. Thill ; S.d. - 15 x 11 cm

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Université du Travail, Charleroi : la bibliothèque (1e salle). - Bruxelles : Nels, Ern. Thill ; S.d. - 14 x 9 cm

UT2

Université du Travail, Charleroi : la bibliothèque (2e salle). - Bruxelles : Nels, Ern. Thill ; S.d. - 14 x 9 cm


bibPetit historique (Source : biblio.ut.be) :

La bibliothèque publique de l'Université du Travail a été créée par la Province de Hainaut en 1903 en tant que section du Musée provincial de l'enseignement technique. Celui-ci organisait, à l'aide d'un important matériel d'outils et de machines, des cours d'apprentissage et de perfectionnement des métiers. Associé à l'école industrielle supérieure, ce musée pédagogique formait l'embryon de l'Université du Travail inaugurée en 1911.

Les collections étaient alors surtout orientées vers les disciplines techniques et professionnelles. Les dirigeants de l'UT avaient cependant souhaité que les élèves reçoivent non seulement une formation technique mais aussi une éducation complète. Pour répondre à cette attente, les collections de la bibliothèque s'ouvrirent aux domaines du savoir les plus divers et ce,dès la première guerre mondiale. Ainsi, la bibliothèque fit l'acquisition de romans susceptibles de donner le goût de lire aux jeunes élèves.

Si le Musée pédagogique n'est plus qu'un vieux souvenir, la bibliothèque a connu depuis un important développement : création d'une section jeunesse, catalogue informatisé, insertion dans le réseau de lecture publique de la Ville de Charleroi,...

En 2007 elle prend un nouvel envol à la faveur du réaménagement du bâtiment administratif : la salle de lecture et la bibliothèque enfantine disposent d'espaces plus spacieux et conviviaux, et un Espace Public Numérique y trouve aussi une place de choix, ainsi qu'une section pensée pour les adolescents, l'Espace Jeunes. De nouveaux espaces et de nouveaux outils pour faire face aux nouveaux enjeux de la lecture publique et du monde de la connaissance et de l'information en généra.

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L'atrium et la salle de prêts de la bibliothèque rénovée
© http://biblio.ut.be.

 


 

Qui sont ces étudiants chinois qui travaillent à la bibliothèque de l'Université du Travail de Charleroi?

Paul Hermant apporte une partie de la réponse sa chronique du 28 avril 2008 dont voici un extrait :

 

(...) Tenez, moi-même hier. Il faut vous dire que j'ai déjeuné avec mon père à Charleroi. Et que la conversation a roulé comme de juste autour de la Chine. Tout allait bien jusqu'à ce mon père m'assène ceci, que Mao lui-même serait venu étudier à Charleroi, qu'il aurait même résidé rue de Montpellier, à Marchienne, c'est dire. Ah non, lui dis-je, Deng Ziao Ping peut-être. Chou Enlai éventuellement. Mais Mao, que nenni…Sur cette affaire, nous avons quand même parié une bouteille.

Je suis désolé de te le dire, papa, mais dans l'état de mes informations, Mao était assez casanier et les seuls dirigeants chinois qui aient jamais étudié en Europe sont Chou Enlai et Deng Ziaoping. Le seul qui eût pu habiter la rue de Montpellier à Marchienne était Nie Rongzhen, un cadre du parti, d'accord, un Maréchal en plus, le père de la bombe atomique tout de même aussi, mais bien moins connu que Mao, Deng ou Chou, tu dois en convenir. Mais en tout cas, et à moins qu'un auditeur vienne nous départager, je peux t'affirmer que Mao, jamais de jamais n'a habité le pays noir et que je pense bien l'avoir gagné, ce pari.

C'est bien la première fois, pour ma part, que Mao me rapporterait quelque chose. Une bouteille. Et on a précisé : « Une bonne bouteille ». Ah, Mao toi qui fus grand timonier, te voilà devenu grand sommelier. Il n'y a plus de respect, mais il y a une justice. Allez, belle journée et puis aussi bonne chance…

23 mai 2008

En toutes choses, la tempérance s'impose et la patience aussi, je vous l'assure. Ainsi je vous avais dit que ce 23 mai, jour olympique, que dis-je, jour monumental puisque c'est aujourd'hui que sera inaugurée à Pékin la gigantesque sculpture d'Olivier Strebelle, je vous avais dit que nous trancherions la question des tribulations des Chinois à Charleroi.

 

 

Qui donc de Mao, de Deng Xiao Ping ou de Chou Enlai a habité rue de Montpellier à Marchienne dans les années 20 ? Qui y a appris à jouer aux cartes et qui a fréquenté l'Université du Travail ? Tel était rappelez-vous le contentieux entre mon père et moi, je vous avais fait là-dessus une chronique, un contentieux tel que je vous avais précisé que ce différend serait réglé au vin rouge, une bonne bouteille avions-nous dit.

 

Hélas, cent fois hélas. Si l'hypothèse Mao a été levée bien vite, si même d'aucuns y croient encore à Charleroi, et si nous n'avons rien trouvé non plus sur Deng Xiao Ping, les soupçons concernant Chou-Enlai, numéro deux du régime, semblaient plus légitimes. Un auditeur ne nous avait-il pas écrit avoir en sa possession une table réputée avoir appartenu à l'étudiant Chou du temps qu'il habitait du côté de Marchienne ? Une table vieille et moche, précisait-il, dont il serait bien marri d'apprendre, ajoutait-il, qu'elle ne serait finalement que moche… Et puis aussi, l'encyclopédie du mouvement wallon n'y fait-elle pas elle aussi référence, considérant là qu'il s'agissait de l'étudiant le plus célèbre de l'Université du travail ? Sans doute, mais aucune biographie de Chou-Enlai ne fait référence à autre chose qu'à des études en France.

 

Vous allez me dire, l'affaire n'est pas finie pour autant. Car ils étaient une douzaine d'étudiants chinois à Charleroi vers 1920 et je n'ai pu recenser que quatre noms. Ecoutez bien : He Changgong, Liu Bojian, Jiang Zemin et Nie Ronghzen. De ce dernier, je vous ai déjà parlé. C'est le père de la bombe atomique chinoise. Un autre a fini vice-ministre, un troisième commissaire politique de l'armée rouge et Jiang Zemin, homonyme du président qui écrasa Tien-anmen, ne fit pas grand-chose d'autre que d'organiser le bureau belge de ces étudiants-travailleurs. Ces étudiants étaient l'avant-garde d'un parti communiste embryonnaire. Il y avait trois pôles majeurs de formation en Europe : Paris, Lyon et Charleroi et les étudiants passaient souvent de l'un à l'autre. Ils y venaient à l'instigation d'un pédagogue reconnu qui séjourna aussi à Charleroi et qui s'inspira de l'enseignement qu'il reçut en Europe pour fonder sa propre méthode d'éducation en Chine communiste. On peut tout de même, je crois, en frémir un peu.

 

Mais tout ceci qui est fort intéressant ne nous dit pas encore si Chou-Enlai était marchiennois ou pas. Chou-Enlai était ce type à qui l'on demanda un jour ce qu'il pensait de la révolution française et qui avait répondu : « Il est un peu trop pour trancher ». On va dire la même chose et remettre en jeu la bouteille de mon père. Et si, en la circonstance, les auditeurs peuvent un peu aider le chroniqueur, il promet le chroniqueur de la déboucher lui-même. Allez belle journée et puis aussi bonne chance.

 

 

 


Inauguration des nouveaux locaux de la bibliothèque Langlois ; suite à l'effondrement de la dalle en 2000. Extrait du Journal de Télésambre au 19.09.2007

 

Une petite revue de presse téléchargeable ici : Bib_UT_Charleroi permettra aux plus curieux d'en savoir un peu plus sur cette rénovation.

 

 

 


Au pays des livres par dialhainaut

6 mars 2012

Photographe - Pablo Genoves, Espagne

Photographies/montages issus du site web du photographe espagnol Pablo Genoves : http://www.pablogenoves.com

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LA BIBLIOTECA Y EL MURO

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SUCESIÓN DE UTOPÍAS

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Otra Biblioteca

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CAMBIOS CLIMÁTICOS

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 EL JUICIO DE LOS JUSTOS

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LA ÚLTIMA BIBLIOTECA

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PALACIO DE MAR

EL_ORIGEN_DE_LA_PALABRA

MAR TENDIDA

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ENTRE EL CIELO Y LA TIERRA

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EL ORIGEN DE LA PALABRA

30 octobre 2011

La vie / Régis de Sà Moreira

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La vie de Régis de Sà Moreira m'a été envoyé dans le cadre de Masse Critique.

Je pense que pour présenter le livre, rien de tel qu'une interview de l'auteur.


 

Roman ou pas, le narrateur et le point de vue changent plusieurs fois par page ce qui en fait plus, à mes yeux, un exercice de style. L'idée et la multitude des personnages m'ont tout de suite séduites mais vite, je me suis ennuyé. Beaucoup de lecteurs aimeront ces petites tranches de vie qu'ils dégusteront comme de réelles petites gourmandises.

Intéressant dans la manière dont les passages se font d'un personnage à un autre, je pense qu'il aurait été utile d'ajouter une autre dimension au livre en adaptant le style aux voix prises par le narrateur afin que le lecteur ne s'endorme pas dans ce ton qui, une fois qu'on y est entré, est trop fluide, presque monotone. Le passage d'un personnage à un autre est souvent bien trouvé mais les passages érotico-inutiles sont beaucoup trop nombreux à mes yeux, la vie se résume-t-elle à cela?

Si vous aimez les livres de Delerm, Amélie Poulain, les réseaux sociaux, le quotidien des gens, ruez-vous sur ce livre.

Si vous n'aimez rien de tout cela, plongez-vous dans le Comte de Monte Cristo, vous en aurez pour votre argent.

 

8 octobre 2010

Château - Mariemont, Belgique

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Royaume de Belgique - Château de Mariemont : La Bibliothèque. - Bruxelles : Nels, Ern. Thill ; S.d. - 14 x 9 cm

Le blog du bibliophile a rédigé un article à ce sujet ici (clic).

Réserve précieuse (Source : www.musee-mariemont.be)

La section « Livres Précieux » est consacrée aux livres anciens et modernes. Cet ensemble bibliophilique contient quelques manuscrits datant de la fin du Moyen Age, une trentaine d’incunables (dont la Chronique de Nuremberg), un important ensemble de livres du XVIe siècle, de nombreux livres imprimés aux XVIIe et XVIIIe siècle (parmi lesquels bien des éditions illustrées significatives comme les Chansons de La Borde, le Recueil de peintures antiques de Bartoli ou plusieurs livres de fête), des éditions néoclassiques (le Racine du Louvre) et romantiques (le Gil Blas illustré par Gigoux, le Paul et Virginie édité par Curmer ou de nombreuses illustrations de Gustave Doré), les tout premiers livres de peintres (comme Sonnets et eaux-fortes ou deux   livres illustrés par Edouard Manet, Le Fleuve de Charles Cros et L’après-midi d’un faune de Stéphane Mallarmé) ainsi que des ouvrages fin de siècle parmi lesquels figurent un grand nombre de livres ornés d’images Art Nouveau (œuvres de Mucha, Schwabe ou de Feure par exemple).

Cette collection bibliophilique est complétée par de nombreux livres des XXe et XXIe siècles, qu’ils soient des livres de peintre proprement dits (comme le Pasiphaé de Montherlant illustré par Matisse ou les livres édités par Pierre Lecuire) ou qu’ils soient des livres d’artistes réalisés par des créateurs comme Sol Lewitt, Lawrence Weiner, Christian Boltanski ou, en Belgique, Marcel Broodthaers ou Jacques Louis Nyst…

La Bibliothèque compte aussi plusieurs fonds importants comme le Fonds Charles et Colette Bertin, le Fonds d’archives Charles Plisnier ou le Fonds Geoffroy de Beauffort. Une des caractéristiques de la « Réserve précieuse » est de posséder aussi une remarquable collection de reliures anciennes (notamment une reliure de Grolier), Art Nouveau (reliures de Charles de Samblanx et Jacques Weckesser) et contemporaines (Micheline de Bellefroid, Tchékéroul, Liliane Gérard…).

En plus des livres, la « Réserve Précieuse » conserve également près de dix mille autographes (rédigés par des personnalités historiques, scientifiques, littéraires, artistiques et musicales comme, par exemple, les rois de France, Napoléon, Erasme, Diderot, Lamartine, Rembrandt, Beethoven, Chopin…), ainsi que des médailles et des estampes, notamment quelque six cents gravures et lithographies de Félicien Rops.

La « Réserve Précieuse » est uniquement accessible sur demande préalable à la direction du musée.

heuresUn Trésor de la Réserve Précieuse : le livre d’heures de la reine mère de France

Le livre d’heures (inv. 22.793), conservé dans la Réserve Précieuse du Musée royal de Mariemont, a été acquis par Raoul Warocqué en 1914.

Datant de la fin du 15e-début du 16e siècle, ce manuscrit de 96 folios de vélin est vraisemblablement issu d’un atelier parisien. Sa composition est classique : un calendrier (en français) accompagné de miniatures illustrant les douze mois de l’année, des extraits des quatre Évangiles, les Oraisons Obsecro et O intemerata, les Heures de la Vierge, de la Croix et du Saint-Esprit, les Psaumes de la Pénitence, les Litanies, les Vigiles des Morts et les Suffrages des saints. Cinquante-cinq enluminures, dont dix en pleine page, et trente-trois miniatures (24 grandes et 9 petites) sont peintes dans l’ouvrage. Les 177 bordures, toutes différentes, présentent des fonds dans les tons bruns et rouges organisés le plus souvent en formes géométriques rehaussés d’une délicate décoration florale.

Au recto de la garde inférieure, l’un des propriétaires du livre, visiblement Charles Le Normant du Coudray (1712-1789), bibliophile d’Orléans, conseiller et procureur du roi, a précisé : « Ce livre a appartenu a la Reine mère, qui en a fait présent a son confesseur, et la nièce du confesseur men a fait présent ». Cette notation, qui lève un coin de voile sur une période de la vie de cet ouvrage, n’a pas encore révélé tous ses mystères. Ainsi, l’identité de la reine mère reste énigmatique.


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2 octobre 2010

Grimbergen, Belgique

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Grimbergen. - S.n. : s.l., s.d. - 14x9cm
Note au dos de la carte postale : La bibliothèque. Ici sont conservés quelques débris de l'ancienne bibliothèque qui était riche. A gauche on voit la pierre tombale de l'évêque Leslöeus, confesseur de Marie Stuart, reine d'Ecosse (rep. int.)

Site web : http://www.abdijgrimbergen.be

1 octobre 2010

Société de géographie - Paris, France

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Société de géographie - Bibliothèque - Portrait du Prince Bonaparte. - Braun & Cie : Mulhouse, s.d. - 9x14cm

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Société de géographie - Bibliothèque - Galerie d'entrée. - Braun & Cie : Mulhouse, s.d. - 14x9cm

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Google Street View (Clic)

LA BIBLIOTHÈQUE DE LA SOCIÉTÉ DE GÉOGRAPHIE1 (© 2002 Société de Géographie)

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La grande richesse de la Société de Géographie, c'est sa Bibliothèque, de plus de 100 000 volumes. Pour moitié, elle a, pour origine, la magnifique bibliothèque laissée à sa mort, en 1924, par le prince Roland Bonaparte qui fut président de notre Société de 1910 à 1924. C'est une précieuse collection d'ouvrages sur les explorations du XVIe au XIXe siècle sur l'histoire des voyages, la géographie et la cartographie. Elle comporte aussi un très original ensemble d'atlas. Notre bibliothèque s'est aussi accrue grâce à d'autres legs successifs : fonds Galliéni, de Périgny, Feuvrier, Goblet.

Faute de place et de moyens dans son immeuble du boulevard Saint-Germain, la bibliothèque de la Société de Géographie est déposée à la Bibliothèque Nationale et rattachée, bien qu'indépendante, au Département des cartes et plans. Son public est varié - public de chercheurs, de voyageurs, d'étudiants - et son rayonnement est assuré par une active participation au circuit du prêt international, grâce à l'utilisation des microformes. Actuellement, notre bibliothèque s'enrichit tous les jours en raison d'environ 100 services de presse par an et de la réception de près de 300 périodiques.

Une bibliothèque a été prévue dès l'origine de la Société. Elle est mentionnée dans le règlement initial et, lors de l'Assemblée générale du 15 novembre 1821, Champollion-Figeac est élu archiviste-bibliothécaire. Il n'occupe pas ses fonctions et, le 30 avril 1824, la Commission centrale nomme Sueur-Merlin, bibliothécaire-adjoint. Son zèle paraît avoir été aussi limité que celui de Champollion-Figeac, car, le 27 janvier 1826, l'agent comptable de la Société, Noirot, qui remplissait jusque-là les fonctions de bibliothécaire-adjoint, est nommé officiellement dans cette charge. Installée à l'origine dans les locaux de la Société de la Morale chrétienne, au 12 de la rue Taranne, la bibliothèque compte, selon le rapport de Jomard, 345 volumes, 60 atlas et 110 cartes à la fin de 1827. D'abord ouverte le lundi et le jeudi de midi à seize heures, la bibliothèque est, à partir de 1830, accessible au public tous les jours non fériés de onze à seize heures. Mais, confiée à un gardien plutôt qu'à un bibliothécaire, la bibliothèque a une vie essentiellement passive : y entrent les livres et cartes parvenus en dons, les périodiques reçus en échange du Bulletin de la Société de Géographie. Aucune politique d'acquisitions, de reliure ou d'échange n'est élaborée. Il suffit de consulter les comptes de la Société pour avoir la preuve du peu de soin apporté à la bibliothèque : 5 384 francs lui sont consacrés entre 1821 et 1850, alors que, durant ces trente années, 40 000 francs sont passés en prix et médailles, 38 000 pour la publication des Mémoires et à peu près 100 000 dans la confection du Bulletin. Sur les quelque 320 000 francs dépensés entre sa fondation et 1850, la Société a consacré à peine 1,7 % de son budget à la bibliothèque !

Le règlement intérieur de 1853 précise les fonctions de conservation et de catalogage d'un archiviste-bibliothécaire toujours fictif et lui accorde une place de droit dans la section de publication. Les conditions du prêt des livres sont énumérées. Seuls les membres de la Commission centrale ont le droit d'emprunter des documents. Les autres sont limités à la lecture sur place, "à moins d'une nécessité constatée". En 1860, dans son rapport sur les comptes de la Société, le trésorier Lefebvre-Duruflé mentionne qu'il a paru utile de soumettre la bibliothèque "aux mêmes règles que celles qui sont imposées pour le prêt des livres de la Bibliothèque impériale".

Peu après son élection au poste de secrétaire adjoint, Charles Maunoir propose, en mai 1864, de faire établir le catalogue de la bibliothèque. Commencé par un membre de la Société, Grimoult, le catalogue est terminé à la fin de 1868 par un jeune Allemand nommé Paul Voelkel. La guerre de 1870 en a ajourné à jamais l'impression. Aussitôt élu secrétaire général, au début de 1867, Maunoir fait nommer un archiviste-bibliothécaire, Victor Amédée Barbié du Bocage, petit-fils d'un des fondateurs. Son activité semble avoir été très limitée. Son successeur en 1874, l'abbé Edouard Joseph Durand obtient des crédits qui dépassent régulièrement 1 000 francs par an. A sa mort, en 1881, la tâche est confiée à James Jackson, qui ne sera élu archiviste-bibliothécaire en titre qu'à l'Assemblée générale du 4 mai 1888 ! Son premier soin est de faire voter, le 10 mars 1882, un règlement de la bibliothèque, qui est imprimé, distribué et affiché dans l'hôtel de la Société, mais publié dans les Comptes rendus des séances de la Société de Géographie en 1889 seulement. Ouverte tous les jours non fériés de onze à seize heures, la bibliothèque est accessible à ceux qui ne font pas partie de la Société, mais le droit d'emprunter leur est refusé.

De sa fondation à 1850, la Société avait consacré 185 francs par an en moyenne à sa bibliothèque, soit 1,7 % de ses ressources. De 1850 à 1863, elle y consacre 200 francs par an, 1,8 % du budget. Entre 1864 et 1875, avec la prospérité, les dépenses atteignent 565 francs par an, mais cela ne fait que 1,6 % des dépenses totales. De 1876 à 1881, période faste pour l'abbé Durand, plus de 12 000 francs sont accordés à la bibliothèque, plus de 2 000 francs par an, soit 2,5 % des dépenses. Arrivant à une époque critique, alors que la Société est lourdement endettée à la suite de la construction de son hôtel, James Jackson n'obtient que 19 000 francs entre 1882 et 1895, 1 350 francs par an en moyenne, 1,6 % du budget. Disposant de moyens très limités, il déploie son énergie à solliciter des dons, particulièrement de photographies. C'est lui qui est le véritable créateur du fonds remarquable de photos possédé par la Société. Dès mai 1882, il adresse une circulaire à tous les sociétaires, leur demandant d'envoyer leur photo avec leur signature au verso, afin de constituer une collection de portraits doublée d'une collection d'autographes. A la fin de 1892, il avait ainsi réuni, sans bourse délier, 2 222 portraits. Mais il sollicitait aussi le don de clichés de toutes les régions du monde afin de constituer un fonds de documentation géographique. Son entreprise obtint un succès remarquable : 9 620 photographies, 16 277 planches de vues photographiques, 3 762 clichés à la fin de 1892.

A la démission de J. Jackson, en 1893, c'est le baron Jules de Guerne, un des fondateurs et le premier secrétaire de la Société des Amis des Explorateurs français, qui le remplace. Ne portant aucun intérêt à ce travail, il accepte aisément qu'Henri Froidevaux lui succède en 1901. Le premier soin de ce dernier est d'établir un nouveau règlement et de tenter d'obtenir des moyens plus importants. Un projet d'agrandissement de la bibliothèque, présenté en 1904, aboutit à la construction d'une salle de 216 m2 au-dessus de la grande salle de conférences du rez-de-chaussée. Très pris par ses travaux d'historien et son enseignement universitaire, Froidevaux se fait assister par un bibliothécaire rétribué par la Société, d'abord Paul Lemosof, auteur du Livre d'or de la géographie, puis, à sa mort, Réby, qui quitte la bibliothèque en juin 1914 pour une mission du ministère de l'Instruction publique au Caucase. Stanislas Reizler, archiviste paléographe, lui succède. Mobilisé, il est suppléé, pour la durée de la guerre, par Parriel. Bien qu'il n'ait jamais porté le titre d'archiviste bibliothécaire, réservé à Henri Froidevaux, dont l'activité se limitait à une supervision symbolique, Reizler eut une action très importante. Rédacteur en chef du Monde colonial illustré, il constitua aussi un remarquable Office de documentation et de bibliographie coloniales. Auteur dune Bibliographie géographique annuelle, il s'efforce de recenser et de faire entrer à la bibliothèque tout ce qui paraît dans le domaine de la géographie. Sa bibliographie occupe près de la moitié de La Géographie, revue de la Société, entre 1923 et 1931, et de 1923 à 1933 le budget de la bibliothèque représente 20 % des dépenses totales.

En 1925, la bibliothèque s'est enrichie par le don de Marie de Grèce de la partie géographique de la bibliothèque de son père, le prince Roland Bonaparte. Les quelque 40 000 volumes qui la constituent, choisis avec un discernement exceptionnel par F. Escard, bibliothécaire du prince, ne pouvant tenir dans les locaux du boulevard Saint-Germain, la Société se résout à louer l'hôtel du prince, au 10 de l'avenue d'Iéna, à la Compagnie Universelle du canal maritime de Suez qui venait de l'acquérir. La bibliothèque y est transférée et rouvre dans ses nouveaux locaux, le 9 novembre 1925.

En juin 1932, Stanislas Reizler, à qui le secrétaire général, Guillaume Grandidier, reprochait l'extension prise par la bibliothèque et les dépenses que cela entraînait, est renvoyé. Nemours Larronde lui succède, licencie deux des sept personnes employées à la bibliothèque, et ramène le pourcentage des dépenses de 20 à 13 %. Il disparaît dans le naufrage du Pourquoi Pas ? le 15 septembre 1936. Jacques Fleury le remplace. La guerre et l'occupation allemande amènent le général Georges Perrier, président de la Société, à conclure un accord avec la Bibliothèque nationale pour abriter le fonds de la Société dans les locaux de cette dernière. Le déménagement se fait dans des conditions difficiles du 16 février au 24 mars 1942. Le personnel est restreint à J. Fleury, à une jeune bibliothécaire engagée pour la circonstance et intégrée le 28 janvier 1943 dans le personnel de la Bibliothèque nationale, Monique de La Roncière, et à un gardien-magasinier retraité de la Bibliothèque nationale nommé Gibaut. La salle de communication est la Salle Mortreuil, salle de lecture du Département des cartes et plans. Le 8 juin 1942, une réception célèbre cette installation et une exposition organisée par Paul Poindron, chef du Département des cartes et plans, présente conjointement les documents les plus précieux du département des cartes et plans et de la Société de Géographie. A la même époque, le catalogue de la Réserve de la Société est entrepris par deux jeunes archivistes paléographes, MM. Sibertin-Blanc et Boyer. Après 1942, la situation n'a guère évolué. Mlle de La Roncière, ayant succédé à J. Fleury, a pris sa retraite au 15 février 1980, remplacée par A. Fierro. La Société continue à rétribuer un magasinier mais ses fonds ne lui permettent pas une politique d'acquisition, aussi les seules sources d'enrichissement de la bibliothèque proviennent-elles des dons et des services de presse.

Les périodiques sont recensés dans un triple fichier alphabétique, géographique et par sujets. Il existe aussi un fichier de bulletinage des périodiques, suites et collections. Il y avait 412 périodiques dans le catalogue manuscrit établi par J. Jackson au 29 avril 1882. On en compte près de 700 sur la liste dressée en 1913. Il doit y en avoir environ 2 000 aujourd'hui, dont 10% toujours reçus régulièrement, le reste étant composé surtout de revues disparues. Le fonds est à peu près exhaustif pour les périodiques géographiques du XIXe siècle et contient des revues étrangères qui ne se trouvent qu'à la bibliothèque de la Société en France. Ces périodiques occupent un des deux sous-sols, soit plus de 2 500 mètres de rayonnage, représentant peut-être 300 000 numéros ou fascicules.

Ce nombre doit être pris en compte si l'on veut comprendre certaines estimations dont ont fait l'objet les livres. Ainsi, A. Perpillou, dans son allocution à l'occasion du cent cinquantième anniversaire de la Société, en 1971, déclare qu'il y avait 400 000 volumes au moment du déménagement de 1942. Plus au fait de ses collections, le bibliothécaire Fleury parlait en 1942 de plus de 300 000 volumes et fascicules de périodiques. Au vu des 2 400 mètres de rayonnages occupés par des livres, il est difficile d'estimer à plus de 85 000 leur nombre, dont près de la moitié pour le fonds Bonaparte. Maunoir pensait qu'il y avait 10 000 volumes en 1874. On peut évaluer à 15.000 les enrichissements dus à Jackson, à 5 000 les acquisitions de S. Reizler, à 15 000 les ouvrages entrés depuis 1945. Le total de 45 000, accru de 40 000 volumes de la bibliothèque de Roland Bonaparte, doit encore être augmenté d'au moins 20 000 brochures, extraits et tirés à part. En y ajoutant les 300 000 fascicules de revues, on atteint bien un total de 400 000.

Livres et brochures font l'objet d'un catalogage par auteurs, noms de lieux et sujets. Il existe trois fichiers : celui du fonds Bonaparte, celui des fiches à l'ancien format, et celui qui est établi depuis 1924 sur des fiches de format international.

(1) Surtout d'après A. FIERRO, "La bibliothèque et les archives de la Société de Géographie", Acta Geographica, n° spécial 52-53, 1983, pp 40-43

© 2002 Société de Géographie

30 septembre 2010

Strathov Monastery : Philosophical Hall - Prague, République tchèque

prague

Strathov Monastery : Philosophical Hall. - Prague : Flow East, [s.d.]. - 15x11 cm

Bref historique de la bibliothèque1

In the final quarter of the 18th century, Abbot Václav Mayer decided to build new library space for the numerous additions to the library. To this end, he had the current Philosophical Hall built on the site of a granary by Jan Ignác Palliardi, an Italian architect naturalized in Bohemia. The façade was built in 1783, but after the advantageous purchase of a walnut interior for the library, relocated from the abolished Premonstratensian monastery in Louka by Znojmo, he adapted the dimensions of the future hall to the size of the shelves. The interior was installed in 1794-1797 by its original designer, Jan Lahofer of Tasovice, and modified to an Early Classicist Style. The amazing size of the hall (length: 32 m, width: 22 m, height: 14 m) is compounded by the monumental ceiling fresco by Viennese painter Anton Maulbertsch, painted over six months in 1794 with the help of just one assistant. The highest rows of books are only accessible from the gallery; hidden spiral staircases, masked with false book spines, lead up to the corners of the gallery.

The fresco 'Intellectual Progress of Mankind' is a concise depiction of developments in science and religion, their mutual impact on each other, and quests for knowledge from the oldest times until the time the hall was built. The basis and locality of true wisdom can be found in Christianity. Divine Providence, surrounded with virtues and vices, is set in the centre of the fresco as a guarantee of this search for wisdom. The development of mankind starts with its dawn, which is understandably linked with Old Testament motifs. In the centre of these events are panels with the Decalogue, and Moses, behind which is the Ark of the Covenant. Others depicted here are Adam and Eve, Cain and Abel, Noah, Solomon, and David. On the left-hand side we can track the development of Greek civilization, from mythical times, to the time of Alexander the Great (portrayed in the presence of his teacher Aristotle), right through to the philosophers Socrates, Diogenes, and Democritos. The evolution of science is illustrated on the right-hand side (e.g. Aesculapos, Pythagoras, Socrates in prison). By the legend 'Wenceslaus secundus, hic primus', which tells us that the founder of the hall, Václav Mayer, was the second abbot to be named Václav, but the first Václav in the library, there is a group of defeated misbelievers as an allusion to the French encyclopaedists. Their Encyclopaedia is, however, stored in the hall among the first volumes, which indicates the liberalness of the then atmosphere in Strahov. The opposite side is dominated especially New Testament scene of St Paul's speech at the monument of unknown god on Areopagus in Athens.

Wenceslas, Patron Saint of Bohemia, stands in the right-hand corner, a banner with the Eagle of St Wenceslas swaying in his left hand. The old woman on his right is his grandmother, St Ludmila. Underneath him, among the four Fathers of the Church (Jerome, Ambrose, Augustine, and Gregory) stand St Methodius, who christianized Great Moravia Empire, and the second Bishop of Prague, St Adalbert. The last in the line, with an enlightened face and holding his abbot's croizer, the founder of the hall, Abbot Václav Mayer, peers into the hall. To his right, other Bohemian patron saints, St John of Nepomuk and St Norbert (the founder of the Premonstratensian Order) are kneeling.
At the end of the 18th century and beginning of the 19th century, the library became famous throughout European cultural circles. Numerous visits by important people are recorded in the oldest visitors book first used in 1792. Women were initially only allowed to enter the library sporadically because of the imposition of monastic seclusion. One of the first was, surprisingly, Lady Emma Hamilton, who visited the library in 1800 with her husband, the British archaeologist and statesman Sir William Hamilton, and her lover, the victor of the Battle of Trafalgar, Admiral Lord Horatio Nelson. Another significant woman to enter the library, on 17 June 1812, was the Austrian Princess and wife of Napoleon Bonaparte Marie Louise. In the autumn of the same year, she sent Strahov Library more books, a Viennese set of porcelain, and, most significantly, a four-volume work on the first Louvre museum. When this exclusive publication had been completed, Napoleon is said to have ordered the whole print run to be destroyed, and kept just three or four complete series. He was afraid that his reputation would be ruined by the fact that the work listed the origin of a whole number of exhibits, looted in the main in Italy. This gift was stored in a special high cabinet overlooking the other furniture in the hall. Opposite the entrance doors, on the other side of the hall, there is a bust of the Strahov librarian and archivist Prior Cyril Straka, who made a substantial contribution to the cataloguing work and to the process of making the library and archival materials available to the public, primarily in the first quarter of the 20th century. He was also one of the foremost experts on Czech bookbinding. It was Straka who named the two halls after traditional separate philosophical and theological study subjects. In addition to philosophy, which originally included all the sciences, we can also find works from other disciplines which were taught at universities in the scope of courses on philosophy: astronomy, mathematics, history, philology, etc. There are more than 42,000 volumes in this hall.

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© http://www.strahovskyklaster.cz/

1 issu du site actuel du monastère

29 septembre 2010

La Bibliothèque Royale - Bruxelles, Belgique

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Carte d'accès aux salles de lecture. - [Bruxelles] : Bibliothèque Royale de Belgique, 1945. - 12x8 cm

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Nos sociétés savantes : Bibliothécaires et Archivistes. - S.l. : s.n., 1927. - 25x32cm
In : Voir et Lire, p. 316

L'Association des Conservateurs d’Archives, de Bibliothèques et de Musées de Belgique
1907 - 20 janvier - 1927

L'Association des Conservateurs d’Archives, de Bibliothèques et de Musées de Belgique fêtera dans quelques jours – dans l’intimité, parce que les temps sont durs – le vingtième anniversaire de sa fondation. Le président de sa Section de Bibliothécaires, M. Aug. Collard, a bien voulu écrire pour les lecteurs de « Voir et Lire » l’intéressante notice ci-après :
O.G.


FONDEE à Bruxelles, le 20 janvier 1907, sous le titre d’Association des Archivistes et Bibliothécaires belges, cette compagnie tint sont assemblée constitutive ce jour-là ; et vota ses statuts. Cette utile Société doit surtout sa création à l'heureuse initiative du regretté R. P. Joseph Van den Gheyn, S. J. (1854-1943), alors Conservateur de la section des manuscrits de la Bibliothèque royale, et à celle de M. Victor Tourneur, actuellement Conservateur de la section des Manuscrits de la Bibliothèque.

L’Association doit beaucoup à ses deux premiers présidents : pour la section des archivistes, Arthur Gaillard (1847-1912), en son vivant, archiviste général du Royaume et pour la section des bibliothécaires, le R. P. J. Van den Gheyn, S. J. Aussi garde-t-elle à leur mémoire un souvenir ému et reconnaissant pour les éminents services qu’ils lui ont rendu.

Pendant une brillante carrière de quarante ans, Gaillard franchit tous les échelons de la hiérarchie pour arriver au poste suprême d’archiviste général. Il n'hésita. pas à accepter la présidence de la section des archivistes, donnant ainsi l'exemple d'un chef d'administration faisant partie d'un organisme de défense professionnelle. Ce ne fut pas là un milice mérite. Il prit une grande part à 1’organisation du premier Congrès international des Archivistes et Bibliothécaires, dont il fut aussi 1’un des deux présidents clé la commission d’organisation.

Le R. P. J. Van den Gheyn, S. J. consacra une notable partie de sa belle activité au développement progressif des sciences bibliographique et bibliothéconomique en notre pays. La longue liste des travaux contenus dans la Revue des Bibliothèques et Archives de Belgique, qui sont sortis de sa plume si alerte, la grande part qu'il a prise travaux de 1'Association, ainsi qu'aux Congres sont le témoignage d'un labeur incessant et dévoué consacré à deux sciences tout à fait dignes de l'intérêt du monde intellectuel.

En novembre 1896. il accepta les fonctions de conservateur de la section des Manuscrits à la Bibliothèque royale de Belgique : cette tâche nouvelle acheva d'orienter sa carrière vers la bibliographie scientifique.

Dès lors fut entreprise cette œuvre impérissable qu'est le « Catalogue des Manuscrits de la Bibliothèque Royale de Belgique ». Ce monumental travail assure à la mémoire du P. Van den Gheyn la reconnaissance des savants de Belgique et de l'étranger. Le regretté conservateur considérant une bibliothèque non point comme un simple dépôt de documents et de livres mais comme « un centre actif de recherches et d’études scientifiques. »

Nommé conservateur en chef de la Bibliothèque royale, le 2 juillet 1909, le R. P. Van den Gheyn dut, par suite de maladie, résigner ses fonctions à la fin de décembre 1912 ; un mois plus tard, le 29 janvier 1913, l'éminent savant décédait dans sa petite cellule du Collège St-Michel.

D’une affabilité charmante, d'une bonne grâce sans égale, d'une vaste condition, le savant Bollandiste était accueillant à tous, en particulier pour les jeunes débutants dans la carrière.

Le R. P. J. Van den Gheyn fut véritablement le parrain et le protecteur éclairé de l'Association.
La liste des membres fondateurs compte 109 noms qui représentent l'élite de la corporation des archivistes et bibliothécaires belges, car pour être admis comme membre de l’Association il faut remplir ou avoir rempli les fonctions scientifiques dans un dépôt d’achives, dans une bibliothèque ou dans un musée.

Jusqu’au 3 juillet 1913, l’Association ne comprit que deux sections : archivistes et bibliothécaires. A cette date fut créée a section des musées. De ce fait il résulta qu’en 1914, le titre de l’Association fut changé en la dénomination actuelle : « Association des Conservateurs d’Archives, de Bibliothèques et de Musées ».

Le but poursuivi par cette Compagnie savante est l’étude de toutes les questions intéressant les archives, les bibliothèques et les musées.
L’œuvre accomplie depuis sa fondation offre un vif intérêt national. Dans une magistrale conférence, faite en février 1907, le R. P. J. Van den Gheyn exalta le noble but et la tâche élevée que l’association doit poursuivre. Cette conférence insérée dans la Revue des Bibliothèques et Archives de Belgique, tome X, 1907, est à lire et à méditer par tous les débutants dans la carrière. Il serait trop long de rappeler ici en détail tous les faits scientifiques, accumulés au sein des sections et au cours des assemblées générales, pendant les années qui viennent de s’écouler.

Dès sa création, l’Association  se préoccupa de la réunion à Bruxelles d’un Congrès international des Archivistes et Bibliothécaires, lors de l’exposition de 1910. L’activité de ce Congrès, tenu du 28 au 31 août de cette année, se porte exclusivement sur l’archivéconomie et sur la bibliothéconomie. Cette réunion internationale, dont le succès fut surtout redevable aux présidents, Arthur Gaillard et le R. P. J. Van den Gheyn et aux secrétaires généraux, MM. J. Cuvelier et L. Stainier, a permis aux archivistes et aux bibliothécaires belges de se faire mieux connaître de leurs confrères étrangers et a mis en un particulier relief l’Association. Les Actes de ce Congrès publiés à Bruxelles, en 1912, forment un volume de LXIII+8112 pages.
En 1900, M. Eugène Bacha prit l’initiative de la publication d’une Collection de Table des Revues Belges, à laquelle l’Association accorda son patronage moral.
En 1912, Monsieur Auguste Collard publia, sous le patronage effectif de l’Association, le premier Annuaire des Bibliothèques de Belgique : ainsi fut mis à la disposition des érudits et des curieux un ouvrage indispensable pour apprendre à connaître et à pratiquer les bibliothèques de Belgique.
Il fut suivi, en 1913, dans les mêmes conditions de patronage, de la publication par M. Léo Verriest, actuellement professeur à l’Institut colonial d’Anvers, de l’Annuaire des Archives de Belgique, vade-mecum des archives de notre pays.

Par suite des événements de la guerre mondiale, pensant plusieurs années, du mois d’août 1914 jusqu’en 1922, date où l’Association reprit ses réunions annuelles régulières, la corporation resta dans l’inertie scientifique la plus complète.

De 1907 à 1914, les fastes de l’Association furent consignés dans son Bulletin, qui en 1923, fut continué sous le titre d’Archives et Bibliothèques de Belgique, Bulletin mensuel de l’Association des Conservateurs d’Archives, de Bibliothèques et de Musées.

Depuis 1926, il admet des membres associés, qui sont choisis parmi les personnes s’intéressant d’une façon spéciale aux questions d’archives, de bibliothèques ou de musées. Du reste, je préconise formellement la formation d’une société e mécènes dont le rôle serait de suppléer l’Etat appauvri dans l’approvisionnement matériel et pécuniaire des bibliothèques qui s’appellerait fort opportunément « Les Amis des Bibliothèques »

Aug. Collard
In : Voir et Lire, 1927

28 septembre 2010

Chambre des députés - Paris, France

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15. Chambre des députés - Bibliothèque. - [Paris] : Ed. Pepper, s.d. - 9x14cm

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© Assemblée nationale - photo Laurent Lecat

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© Assemblée nationale

BANDEAU

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PLAFOND DE LA BIBLIOTHÈQUE : Peintures de Delacroix

COUPOLE I
La Poésie

COUPOLE II
La Théologie

COUPOLE III
La LégislatioN ET
L'ÉLOQUENCE

COUPOLE IV
L'HISTOIRE ET
La Philosophie

COUPOLE V
La Science

1er pendentif : L'éducation d'Achille

1er pendentif :
Adam et Ève

1er pendentif :
Cicéron accuse Verrès

1er pendentif : Sénèque se fait ouvrir les veines

1er pendentif : Hippocrate refuse les présents du roi de Perse

2e pendentif : Alexandre et les poèmes d'Homère

2e pendentif : La Drachme du Tribut

2e pendentif :
Numa et Égérie

2e pendentif :
Hérodote interroge la tradition des Mages

2e pendentif :
Mort de Pline l’Ancien

3e pendentif :
Hésiode et la Muse

3e pendentif :
La captivité de Babylone

3e pendentif : Démosthène harangue les flots de la mer

3e pendentif :
Socrate et son démon

3e pendentif : Archimède tué par le soldat

4e pendentif :
Ovide chez les Barbares

4e pendentif :
Mort de Saint-Jean Baptiste

4e pendentif :
Lycurgue consulte la Pythie

4e pendentif :
Les bergers chaldéens inventeurs de l'astronomie

4e pendentif :
Aristote décrit les animaux que lui envoie Alexandre

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